Bien qu’aucune date précise n’ait été fixée pour la tenue des différentes élections qui marqueront le retour à l’ordre constitutionnel, ni pour les différentes étapes du processus, le Premier ministre Amadou Oury Bah a réaffirmé sa détermination à respecter les engagements du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya.
« Ce qu’il faut retenir, c’est qu’en 2025, le retour à l’ordre constitutionnel sera effectif, avec la tenue du référendum ainsi que des élections présidentielles et législatives. En effet, les pouvoirs exécutif et législatif permettront de mettre en place les institutions judiciaires. À partir de ce moment, le pays pourra retrouver un ordre constitutionnel normal. Le calendrier est en cours d’élaboration », a fait savoir le chef du gouvernement.
Quelques défis restent cependant à surmonter. « La principale difficulté à surmonter reste la constitution du fichier électoral, qui peut devenir une source de déstabilisation dans certains pays. Depuis le début du processus de démocratisation, notamment avec les élections multipartites, nous n’avons pas encore réussi à établir un fichier électoral suffisamment consensuel pour inspirer la confiance de tous. C’est pourquoi le fichier actuel repose sur le RAVEC, le Recensement Administratif à Vocation d’État Civil », a-t-il précisé.
Pour le Premier ministre, la mise en place d’un cadre électoral transparent et fiable reste essentielle pour garantir une transition réussie et apaiser les tensions politiques en Guinée.