Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) désapprouve la déclaration de l’intersyndicale de l’éducation, qui envisage de déclencher une grève générale et illimitée lors des examens nationaux, si le gouvernement ne satisfait pas à ses revendications, notamment l’obtention d’un statut particulier pour tous les enseignants.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi par sa cellule de communication, le SLECG tient à préciser qu’il n’est ni de près ni de loin associé à cette initiative. Le communiqué souligne notamment que «les camarades Kadiatou Bah et Aboubacar Soumah, respectivement Secrétaire Générale et Président du SLECG, également membres de l’intersyndicale de l’éducation, portent à la connaissance de l’opinion publique nationale, des enseignantes et enseignants de Guinée, ainsi que du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, qu’ils ne sont en aucun cas associés à cette déclaration de grève visant à empêcher la tenue des examens nationaux de la session 2025. »
Par ailleurs, le SLECG insiste sur le fait qu’il continuera à privilégier le dialogue et la négociation pour obtenir des résultats concrets. À cet égard, il dit rassurer le gouvernement guinéen, ainsi que les enseignantes et enseignants, les parents d’élèves, les élèves et les amis de l’école, qu’il défendra toujours les intérêts du secteur éducatif, notamment à travers les revendications suivantes :
1. L’octroi d’un statut particulier digne de ce nom ;
2. L’harmonisation des primes d’incitation pour tous les enseignants, y compris le personnel encadrant ;
3. La revalorisation des primes de craie, de transport, de documentation et d’éloignement.
Le SLECG et le SNE sont désormais en désaccord concernant cette menace de grève en gestation. La situation semble se tendre, et il reste à voir jusqu’où cette tension ira.
Amadou Diallo