Alors que le président de la transition n’a toujours pas clarifié sa position, sur sa volonté ou pas, de se porter candidat à l’élection présidentielle à venir, les mouvements de soutien en faveur de celle-ci foisonnent dans le pays. En plus des mouvements de propagande, d’autres leaders de formations politiques dévoilent aussi leur position.
C’est le cas du président du parti Union pour un Mouvement Populaire. Il se dit prêt à renoncer à sa candidature pour soutenir celle du locataire du palais Mohamed V. « Si le président de la République décide d’être candidat, je le soutiendrai à 200%, lorsque sa candidature ne viole pas une loi. En ce moment, je demanderai à mon parti de le soutenir. Je ne fonderai dans aucun parti mais je soutiendrai fermement la candidature du général Mamady Doumbouya« , tranche Boubacar Siddighi Diallo.
L’ancien allié de Cellou Dalein Diallo au sein de l’ANAD évoque le scénario ghanéen pour justifier une candidature du président de la transition à l’élection présidentielle. « Vous savez, John Rawlings avait fait une première fois le coup d’Etat, il a fait les réformes rapidement, il a rendu le pouvoir aux civils, mais il était obligé de faire un deuxième coup d’Etat pour sauver son pays », rappelle le président de l’UMP.
En cas de désistement, l’ancien député a l’assemblée nationale menace même de poursuivre en justice Mamadi Doumbouya et ses proches. « Ce serait irresponsable de la part de l’armée de faire ce coup d’Etat et d’organiser des élections puis rendre le pouvoir à ces civiles corrompus. S’ils le font, je vais porter plainte contre le président et son équipe pour avoir mis le pays en danger », menace le leader politique.
AOB