Le constat crève les yeux à Conakry. La circulation à contre-sens, communément appelée ‘’sens inverse” ou “sens contraire”, devenue une pratique banale, est à l’origine de plusieurs cas d’accidents de la circulation routière. Une situation que les services de sécurité imputent en grande partie au non- respect du code de la route. Dans la foulée, la campagne de répression de ce comportement incivique déclenchée par la police routière est loin de faire tache d’huile sur les voies publiques.
Ainsi, sur l’autoroute Leprince, l’observateur assiste à un spectacle effarant de véhicules et de motos roulant parfois à vive allure, en sens contraire, du carrefour Concasseur à Hamdallaye pharmacie, un tronçon situé dans la commune de Ratoma.
“Je dénonce vigoureusement cette infraction grave au code de la route, qui expose les usagers à des dommages importants, tant corporels que matériels. Mais j’accuse les agents de la police routière qui se rendent parfois complices, car il suffit de remettre de l’argent à un policier pour que tout te soit permis dans la circulation”, fulmine Seydouba Soumah, rencontré sur ledit tronçon, le lundi 10 mars dernier, aux environs de 12h.
A quelques encablures de là, ces accusations sont rejetées par le lieutenant-colonel Mangué Traoré, posté au rond-point de Hamdallaye. Il reproche aux conducteurs d’engins roulants de profiter de l’absence de policiers dans la circulation pour braver cette interdiction. “Nous appliquons à la lettre cette mesure contre la violation du code de la route. Malheureusement, il n’y a pas suffisamment de policiers dans la circulation. Donc, des usagers en profitent pour emprunter les sens-interdits. Ceux qui sont interpellés par nos services subissent les rigueurs de la loi’’, observe-t-il. Avant de pointer du doigt, « d’autres usagers qui utilisent leurs statuts ou relations pour se soustraire de la loi”, tente de se défendre cet officier de la police routière.
A quelques encablures de là, ces accusations sont rejetées par le lieutenant-colonel Mangué Traoré, posté au rond-point de Hamdallaye. Il reproche aux conducteurs d’engins roulants de profiter de l’absence de policiers dans la circulation pour braver cette interdiction. “Nous appliquons à la lettre cette mesure contre la violation du code de la route. Malheureusement, il n’y a pas suffisamment de policiers dans la circulation. Donc, des usagers en profitent pour emprunter les sens-interdits. Ceux qui sont interpellés par nos services subissent les rigueurs de la loi’’, observe-t-il. Avant de pointer du doigt, « d’autres usagers qui utilisent leurs statuts ou relations pour se soustraire de la loi”, se défend cet officier de la police routière.
AOB