Les examens nationaux se profilent à l’horizon en Guinée. Ce, malgré des rumeurs faisant état d’une possible perturbation du programme de ces examens par le calendrier électoral. Cependant, dans plusieurs établissements publics et privés de la capitale, l’on ne semble pas craindre le pire en ce qui concerne les préparatifs de ces examens, liés en partie au parachèvement des programmes scolaires. Les préparatifs sont en cours pour garantir la réussite de ces examens.
C’est le cas au Complexe scolaire de Lambanyi. Selon son censeur, Mamadou Diouldé Bah, tout serait prêt.
« Le programme avance bien. Nous en sommes à environ 80%. L’école va présenter une centaine de candidats, répartis dans les trois examens : l’examen d’entrée en septième année, le brevet et le baccalauréat. Les cours de révision continuent. Nous avons pris des mesures en tenant compte du mois de Ramadan », a-t-il assuré.
De son côté, Mamadou Mouctar Bah, élève de la 10ème année de la même école, se dit serein.
« Je suis prêt à affronter mon examen de cette année. Je me suis préparé et mes enseignants me soutiennent. Nous avons la chance d’avoir des enseignants talentueux. Je suis convaincu que nous aurons du succès cette année », laisse-t-il entendre.
À Sonfonia, les préparatifs pour les examens nationaux de la session 2025 ont atteint leur vitesse de croisière dans de nombreuses écoles de ce quartier de la haute banlieue de Conakry.
C’est le cas au collège-lycée Africof, où les programmes d’enseignement sont exécutés à plus de 80%. Alsény Sylla, lycéen en terminale, se dit prêt à affronter les épreuves : « Les choses évoluent très bien ici. Aujourd’hui, nous avons commencé les révisions pour le brevet blanc. Nous avons terminé nos cours dans toutes les matières. Actuellement, tout se passe bien. Tout est réglé, comme la prise de photo et l’inscription en ligne ».
À Conakry, c’est donc l’effervescence autour des préparatifs des examens nationaux. L’atmosphère est studieuse dans les couloirs des établissements scolaires visités, en attendant la date officielle fixée par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, en cette année électorale.
Amadou Diallo