Au stade petit Sory de Nongo, la prière de l’aïd al-fitr a été dirigée par l’imam Elhadj Alhousseny Fadiga, qui a accentué son prêche sur la réconciliation et la paix. Il a exhorté les musulmans à ne pas se couper la parole ni à se livrer à des querelles, en langue sousou.
« Cette fin de Ramadan, cette fête de l’Aïd el-fitr, doit être l’occasion pour les musulmans qui ne se parlent pas de se réconcilier. C’est le moment de dépasser cette étape de votre vie. Celui qui fera le premier pas recevra plus de récompenses que celui qui attend, selon le prophète. Levons-nous donc pour réconcilier ceux qui ne s’entendent pas ou qui ne se parlent pas. S’ils acceptent, ils recevront des récompenses de la part de Dieu, mais s’ils refusent, ils subiront le châtiment de Dieu », a-t-il déclaré.
À la fin de son prêche, il a formulé des prières pour les autorités de la transition, en insistant sur la foi que c’est Dieu qui accorde le pouvoir, en ces termes : « Depuis quelque temps, la violence a cessé à Conakry. Bientôt, le train du progrès circulera en 2025. Dieu aime la paix. Finies les promesses non tenues et les projets futiles. Sachez aussi qu’avant même la naissance, Dieu attribue à chaque être humain ce qu’il doit avoir sur terre et ce qu’il ne doit pas avoir. De plus, quand Dieu donne quelque chose, seul Lui peut décider de le retirer. Acceptons donc le pouvoir du Général, car c’est Dieu qui nous l’a envoyé. Prions pour lui et pour nos dirigeants », a-t-il déclaré .
Amadou Diallo