Lundi dernier, un jeune citoyen du nom de Thiouka Diallo, a déclaré avoir été victime d’un abus de la part d’une policière en service au Commissariat spécial de Kaloum, nommée Aminata Bella Diallo. Après avoir été arrêté sans motif valable, alors qu’il rentrait chez lui depuis l’hôpital Ignace Deen, il dit s’être vu confisquer sa moto, sans explication aucune.
L’agente, montée elle-même sur l’engin, l’a conduit au commissariat, abandonnant l’usager stupéfait et impuissant. Une heure plus tard, elle lui aurait réclamé la somme de 320 000 francs guinéens pour la restitution de la moto, l’intimidant de devoir payer jusqu’à 1 000 000 GNF s’il s’obstinait à “suivre la procédure”.
Malgré les preuves attestant que le jeune n’était pas en infraction, la policière serait restée inflexible, refusant toute explication. Ses collègues présents au commissariat auraient affiché une indifférence complice, refusant d’aider le citoyen à faire valoir ses droits.
Face à cette injustice, le témoignage du jeune a été partagé sur les réseaux. Ce cri d’alerte a immédiatement interpellé l’opinion publique, et le Directeur Général de la Police a instruit la localisation de la policière incriminée.
Ce mercredi, Aminata Bella Diallo a été interpellée et conduite au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, où elle est actuellement entendue par l’Inspection Générale des Services de Police. Si les faits sont confirmés, elle risque de sévères sanctions.
Une source sécuritaire nous informe que le général Djenaba Sory est catégorique. « Il est temps que cela cesse.
La Guinée ne peut se construire sur l’impunité. Nous voulons une police républicaine, au service du peuple, pas au service de pratiques mafieuses », a-t-il indiqué.
Ibrahima Sory Kandja Bangoura