La ville de Boké est l’hôte de milliers de personnes, venues des quatre coins de la région et du pays, affluent vers la cité kakandé pour prendre part à ce grand rendez-vous baptisé « la marche blanche ».
Depuis les premières heures de la matinée de ce vendredi, la ville offre un beau visage. L’administration publique, les commerces, les marchés… tout est à l’arrêt. Seul l’hôpital régional continue de fonctionner, avec la présence remarquée de tout le personnel soignant.
Au cœur de la ville, la place des Martyrs s’est transformée en centre névralgique de l’événement. Une immense tente y a été dressée pour accueillir les invités. C’est là que les principales déclarations seront faites, dans une atmosphère à la fois festive et solennelle.
Les rues de Boké, quant à elles, sont tapissées d’affiches à l’effigie du Chef de l’État, la Général Mamadi Doumbouya. Associations, organisations sociales, comités de jeunes… chacun y va de son visuel en signe de soutien et de participation à cette mobilisation.
La marche blanche proprément dite, se deroulera demain samedi 12 avril. En attendant, ce vendredi est consécré à des cérémonies de poses de premières pierres de plusieurs chantiers. C’est le cas notamment du chantier de construction de la route internationale Boké-Gaoual, sur la RN 5.
Sur le plan sécuritaire, un impressionnant dispositif a été déployé : police, gendarmerie, conservateurs de la nature, armée… tous sont mobilisés. À cela s’ajoutent les renforts venus de Conakry, conduits par le directeur des CMIS, arrivés tard dans la nuit de jeudi à vendredi. Des pickups et véhicules blindés sont visibles à divers points stratégiques de la ville.
La circulation des gros porteurs dans la ville a été suspendue pour la durée de cet évènement.
Ibrahima Sory Kandja Bangoura, envoyé spécial