C’est la grande actualité en ce début de week-end en Guinée. Alors qu’une mission de la CEDEAO séjourne actuellement à Conakry, le premier ministre en a profité pour présenter la nouvelle orientation concernant le retour à l’ordre constitutionnel. Désormais, après la tenue du référendum, l’élection présidentielle sera couplée avec celle des législatives.
Mais pourquoi ce changement de cap ? Amadou Oury Bah a déclaré :
« Ce choix vise à éviter un déséquilibre institutionnel et à garantir une base solide pour le futur système politique. L’adoption de la Constitution et la mise en place des institutions qui en découleront ne doivent souffrir d’aucune fragilité. C’est notre schéma. »
Pour réussir ce pari en 2025, le premier ministre a lancé un appel à la CEDEAO :
« nous avons besoin de l’accompagnement de la CEDEAO. Nous avons besoin d’une volonté forte pour poser les bases d’une véritable refondation. Le processus de changement est souvent complexe, mais nous sommes résolument engagés à être en phase avec les aspirations du peuple », a fait savoir Amadou Oury Bah.