Le recensement biométrique de la population a débuté officiellement le 15 Avril dernier. Au quartier Dixinn centre 2, nombreux sont les citoyens qui sont venus se faire enroler au près des agents chargés des opérations de recensement.
Au bureau du quartier, situé tout près de la maison jeune, nous avons rencontré Aboubacar Mohamed Camara, conseiller membre de la délégation spéciale de Dixinn, également membre de la coordination de la commission administrative de recensement au niveau de la commune de Dixinn.
Il nous explique en quoi consiste ce recensement biométrique de la population.
«C’est une opération qui va consacrer les données dans le cadre du recensement biométrique des électeurs. Mais vous avez vu, il y a des enfants de 10 ans qui viennent. C’est pour avoir le registre des personnes physiques. Parce que chaque personne doit être identifiée et il faut que toutes les personnes aient leur numéro d’identification. C’est dans ce cadre-là. Sinon, les personnes de 10 ans ne peuvent pas voter.
Mais elles aussi, ils viennent s’enroler. Parce que c’est dans le cadre du recensement administratif à vocation d’état civil. C’est pour que toute personne physique ait un numéro d’identification. Ce n’est pas seulement dans le cadre électoral», explique-t-il.
Les opérations qui ont démarré depuis quelques jours se passent dans d’excellentes conditions. En ce qui concerne le dispositif déployé sur le terrain, Aboubacar Mohamed Camara nous explique le procédé.
«Sur le terrain, tous les matériels sont en place, les agents recenseurs, ils sont tous déployés, ils sont tous derrière leurs machines. Au niveau des commissions administratives de recensement dans les différents quartiers, les quatre personnes sont tous en place. Les chefs de quartier, les chefs secteurs, ils sont tous mobilisés dans le cadre de rabattage des citoyens pour qu’ils puissent venir se recenser.
Des personnes de dix ans à plus dans le cadre de recensement biométrique des électeurs et encore des personnes physiques. Donc, nous sommes déployés dans ce cadre», nous fait savoir le conseiller.
Aboubacar Mohamed Camara donne également des informations sur les dossiers à fournir pour se faire recenser.
«Les documents à fournir, tout le monde est au courant parce qu’il y a eu un décret qui a été lu à la télévision nationale. Et nous avons publié, informé les autorités à tous les niveaux de faire passer le message dans les lieux de culte, au niveau de la mosquée, au niveau des églises, au niveau aussi des marchés. Le citoyen doit se munir, soit d’un extrait de naissance. Ceux qui se sont naturalisés guinéens ou bien ils ont fait beaucoup d’années ici, ils doivent se munir de leur certificat de nationalité ou d’un jugement supplétif.
Ce sont ces trois documents que le citoyen doit se munir pour pouvoir être enrolé et recensé», indique-t-il.
Un citoyen que nous avons rencontré, du nom de Fodé Camara, nous donne son avis sur cette opération.
«Tout se passe bien pour le moment. Les agents sont très à l’écoute. Ils nous expliquent ce qu’il faut faire quand nous rencontrons des difficultés. Il y a deux bureaux. Un pour ceux qui ont déjà les documents demandés et l’autre dédié à ceux qui n’ont pas de documents administratifs», précise-t-il.
Ces opérations qui ont démarré le 15 Avril se poursuivront sur une durée de 45 jours.
Mohamed Béné Barry