Tous les 3 mai, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse. Instituée en 1993 par les nations unies.
En 2025, à la veille de cette célébration, le ministre de l’information et de la communication, Fana Soumah, a fait une déclaration. Selon lui, la date du 3 mai est cette année symbolisée par deux ambitions majeures. La première concerne le retour à l’ordre constitutionnel, avec en ligne de mire le référendum prévu le 21 septembre 2025, suivi des élections législatives et présidentielles. La seconde est le lancement de la phase d’exploitation du gisement de fer de Simandou, considéré comme l’un des projets miniers les plus stratégiques du continent africain :
« Deux tournants qui nécessitent l’implication des hommes et des femmes de médias pour une large information et sensibilisation de la population guinéenne », a déclaré le ministre.
Il a ensuite rappelé les engagements du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, pris dès son arrivée au pouvoir le 5 septembre 2021:
« Le chef de l’État s’est résolument engagé à améliorer les conditions de travail des hommes et des femmes de médias », a-t-il affirmé.
Parmi les réalisations ministre a cité : l’installation des médias à la maison de la presse à Conakry et dans les régions, la réhabilitation progressive des sites de diffusion, l’amélioration de la couverture radiophonique et télévisuelle à l’échelle nationale, ainsi que la nomination de journalistes à des postes de responsabilité dans l’administration publique et diplomatique.
Se projetant vers l’avenir, le ministre Fana Soumah a mis l’accent sur les perspectives pour l’année 2025, en particulier sur les enjeux de formation et d’innovation. Il a insisté sur la nécessité d’un usage encadré de la technologie dans les médias.
« Il est nécessaire de promouvoir un usage éthique et responsable de l’intelligence artificielle dans le paysage médiatique guinéen ».
Des sessions de formation ont déjà été organisées en 2024, notamment sur la lutte contre les discours de haine et l’incitation à la violence.
Par ailleurs, le département de l’information et de la communication prépare la deuxième édition de la semaine nationale des métiers de l’information et de la communication, qui portera sur le thème : « Comment les métiers de l’information et de la communication peuvent-ils contribuer à la réussite du programme Simandou 2040 ? »
Pour marquer cette journée mondiale de la liberté de la presse, une rencontre est prévue ce samedi à la maison de la presse. Elle réunira les associations de presse, les syndicats de journalistes, les représentants du gouvernement, la haute autorité de la communication (HAC) ainsi que des professionnels des médias. Plusieurs déclarations importantes y sont attendues.
Nous y reviendrons.
Amadou Diallo