Sous l’impulsion décisive du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Moussa Moïse Sylla, le paysage culturel guinéen vient de connaître une autre réconciliation majeure. La réconciliation tant attendue de Marcus et King Salaman, les deux figures emblématiques du groupe Banlieuz’Art. Une renaissance artistique qui symbolise bien plus qu’un simple retour sur scène.
Ce rapprochement, orchestré par le Ministre, s’inscrit dans une vision politique ambitieuse : faire de la culture un vecteur de cohésion sociale, de paix durable et de renaissance nationale. « C’est une victoire pour la musique guinéenne, mais aussi pour l’unité de notre jeunesse », a déclaré Moussa Moïse Sylla lors de l’événement à Kaliah, une localité symbolique de la préfecture de Forécariah, choisie loin des projecteurs de Conakry pour renouer avec l’essence même de l’art populaire.
Le Ministre n’en est pas à son premier coup d’éclat. Déjà salué pour avoir facilité la réconciliation entre Azaya et Djelykaba Bintou, deux icônes de la musique guinéenne, Moussa Moïse Sylla confirme son rôle de médiateur culturel. Par une approche discrète mais déterminée, il a su recréer les conditions nécessaires au dialogue, au respect mutuel et à l’union entre les membres de Banlieuz’Art. Cette nouvelle étape marque un précédent dans la façon d’aborder les différends artistiques en Guinée.
Loin d’être anecdotique, le choix de Kaliah pour ce retour sur scène traduit une volonté claire de décentraliser l’événement culturel et de valoriser les territoires. « La culture ne doit pas se limiter aux grandes villes. Elle doit vivre et s’exprimer dans chaque village, chaque commune », a affirmé le Ministre, déterminé à rapprocher les artistes des populations locales.
Pour la jeunesse guinéenne, cette réconciliation porte un message fort : celui de l’espoir, de la fraternité retrouvée et de l’engagement commun. Sur scène, Marcus et King Salaman ont laissé de côté les différends passés pour renouer avec leur public, dans une communion sincère et émotive.
Mohamed Béné Barry