Pourquoi insister sur l’éducation à la santé et au bien-être ?
Des enfants et des jeunes qui reçoivent une éducation de qualité ont plus de chances d’être en bonne santé, et ceux qui sont en bonne santé sont mieux à même d’apprendre.
Les apprenants à travers le monde sont confrontés à une série de difficultés qui entravent leur éducation, leur scolarité et leur avenir. Certaines de ces difficultés concernent leur santé et leur bien-être. Selon les estimations, 1 élève sur 3 subit des violences physiques à l’école, et 73 millions d’enfants vivent dans l’extrême pauvreté, l’insécurité alimentaire et la faim. Les complications liées à la grossesse sont la principale cause de décès des filles âgées de 15 à 19 ans, et la pandémie de COVID-19 a été un puissant révélateur des besoins non satisfaits des apprenants et de leur santé mentale.
L’UNESCO s’emploie à promouvoir la santé physique, mentale et le bien-être de tous les apprenants pendant et à travers leur éducation en réduisant les obstacles à l’apprentissage liés à la santé, tels que l’inégalité entre les sexes, le VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), les grossesses précoces et non désirées, la violence et la discrimination, et la malnutrition.
Pourquoi la santé et le bien-être sont-ils essentiels pour les apprenants ?
Il existe un lien clair entre l’éducation, la santé et le bien-être. L’éducation développe les compétences, les valeurs et les attitudes qui permettent aux apprenants d’avoir une vie saine et épanouie, de prendre des décisions éclairées et d’entretenir des relations positives avec tous ceux qui les entourent. Une mauvaise santé peut avoir un effet négatif sur leur assiduité à l’école et sur leurs acquis scolaires. Des écoles qui permettent d’être en bonne santé, qui sont sûres et inclusives de tous les enfants et jeunes, sont essentielles pour apprendre.
Les statistiques montrent qu’un niveau d’instruction supérieur chez une mère améliore la nutrition et le taux de vaccination des enfants tout en réduisant les morts infantiles évitables, la mortalité maternelle et les infections à VIH. La mortalité maternelle serait réduite des deux tiers, sauvant 98 000 vies, si toutes les filles achevaient leurs études primaires. Il y aurait deux tiers de mariages d’enfants en moins et une utilisation accrue des contraceptifs modernes si toutes les filles achevaient leurs études secondaires.
Pour l’UNESCO, l’éducation à la santé et au bien-être renvoie à des systèmes éducatifs résilients propices à la santé, qui intègrent la santé et le bien-être scolaires comme éléments fondamentaux de leur mission quotidienne. Ce n’est qu’alors que nos apprenants seront prêts à s’épanouir, à apprendre et à construire un avenir sain, pacifique et durable pour tous.
Source : https://www.unesco.org/fr/health-education/need-know