L’enceinte de la grande cour abritant le centre islamique de Donka et la grande mosquée Fayçal est devenue le lieu de commerce de divers articles pour les pèlèrins devant se rendre à la Mecque. L’on y voit des sachets d’eau et d’autres objets jonchant le sol. La présence de ces objets indésirables ont indéniablement des conséquences directes. Des vendeuses rencontrées, s’en défendent et avancent que les lieux sont nettoyés, car il existe déjà un service de nettoyage avec lequel elles travaillent en synergie.

M’balia Sylla vend ses objets sur les lieux:
« Je suis venue vendre des chaussures pour les pèlerins. Après la vente, nous essayons de balayer nos places afin d’éviter les saletés dans la cour de la mosquée. Mieux, nous veillons jusqu’à ce que chacun puisse rendre sa place propre« .
Mais, ne dit-on pas souvent que nettoyer est bon, mais ne pas salir est mieux?
Fatoumata Bangoura, elle va vend hors de la cour abritant le centre islamique et la mosquée. Il ne trouve pas opportune la vente dans les emprises d’un lieu de culte comme la mosquée.
« Je ne vois pas l’intérêt de vendre dans la cour d’une mosquée, même si c’est pendant la période de pèlerinage. La mosquée ne doit pas être transformée en lieu de commerce« , conclut-elle.

Reste à savoir si ces femmes vendeuses se sont installées sur les lieux de leur propre chef ou ont-elles reçu le quitus des autorités qui gèrent les lieux.