La Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) se prononce ce jeudi, 22 mai sur le sort d’Amadou Damaro Camara, ancien président de l’Assemblée nationale, jugé en appel pour détournement de fonds publics et corruption. Il est poursuivi aux côtés de l’homme d’affaires chinois Sun Jun Cheng, alias Kim.
Le procureur spécial, Aly Touré a requis la confirmation du jugement de première instance, quatre ans de prison ferme pour Damaro Camara et un an avec sursis pour Kim. Selon l’accusation, seuls deux des neuf décaissements liés aux 15 milliards de francs guinéens destinés au nouveau siège du parlement ont effectivement servi à cet objectif.
Le parquet dénonce aussi l’irrégularité dans l’attribution du marché public à la société de Kim. La partie civile soutient ces réquisitions, réclamant la confiscation des biens de Damaro Camara. Leurs avocats plaident la relaxe, faute de preuves.
Les deux accusés nient les faits. Le verdict est très attendu dans ce dossier emblématique de la lutte contre la corruption en Guinée.
Nous y reviendrons.
Amadou Diallo