La direction générale de la police nationale a récemment interdit le port de cagoules par les conducteurs de moto-taxis dans la circulation. Malheureusement, cette mesure est violée par certains conducteurs de taxi-motos qui refusent de se débarrasser de leurs masques au visage. Cette attitude de non- respect de la loi irrite ce conducteur de taxi-motos qui déplore ce comportement contraire au règlement et dont font montre certains de ses collègues.
« Cette décision des autorités interdisant le port de cagoules est une bonne chose, car tout le monde est devenu conductwur moto-taxi, sans distinction. Pas de contrôle adéquat sur nos routes actuellement. La peur hante les clients, c’est pourquoi certains clients préfèrent contacter un motard qu’ils connaissent pour éviter de tomber sur les mauvaises personnes. Nous demandons aux autorités de ne pas se limiter seulement au communiqué, elles doivent veiller à l’application stricte de cette décision », a déclaré Mamadou Lamarana Barry, conducteur de taxi-motos.
Cette mesure prise par la police vise surtout à lutter contre l’insécurité dans la circulation.
Ce citoyen rappelle que les conducteurs de taxi -motos encagoulés sont souvent à la base des actes de braquages, de hold-ups et de vols d’objets. Il invite les responsables de la police à durcir le ton pour faire respecter cette mesure.
« Si les forces de défense et de sécurité ne prennent pas des mesures pour mettre en exécution cette décision, la criminalité ne finira jamais dans notre pays. Vous savez, tous les jours, les gens sont victimes de braquages et d’autres formes d’insécurité, surtout, les week-ends. Les téléphones et les sacs ne sont pas épargné par ces malfrats qui se déguisent en conducteurs de taxi -motos. Cette décision des autorités est à encourager et nous les citoyens, devons apporter notre soutien aux autorités« , a conseillé ce citoyen.
Même cri de cœur lancé par le Secrétaire général du Syndicat National des Taxi-motos de Guinée, Assana Traoré. Il nvite les autorités à se joindre au syndicat pour faire respecter cette mesure
Morlaye Demba