Après une journée d’audition marquée par de longues heures d’interrogatoire ce mercredi 4 juin 2025, les quatre agents de l’agence nationale de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance (ANLC-PBG) ont été remis en liberté provisoire par le Tribunal de première instance (TPI) de Kaloum.
Ces fonctionnaires sont poursuivis suite à une plainte déposée par leur secrétaire exécutif, docteur Mohamed Bérété, pour des faits présumés de séquestration, de trouble à l’ordre public, et de violences. Une situation inédite au sein de cette institution censée être le fer de lance de la transparence et de l’éthique dans la gouvernance publique.
Accompagnés de leur avocat, Me Salifou Béavogui, les quatre agents ont quitté le tribunal libres, mais restent sous contrôle judiciaire dans l’attente de la suite de la procédure. Me Salif Béavogui a indiqué que ses clients sont convoqués de nouveau le mercredi 11 juin 2025, dans le cadre de la poursuite des investigatoires. « Mes clients ont répondu à toutes les questions avec sérénité. Ils restent à la disposition de la justice et ont confiance en la transparence du processus », a déclaré Me Béavogui à la sortie de l’audience.
Amadou Diallo