Depuis quelques semaines, eniron 300 sociétés minières ont perdu leurs permis et d’autres sont en sursis. Cette opération a frappé des sociétés dans des secteurs varriés tels que la bauxite, le fer, le diamant, l’or ou encore les carrières. Lors de sa conférence de presse ce mercredi, le premier ministre guinéen est revenu sur ce sujet, mettant en avant la nécessité de faire cet assainissement.
Selon Amadou Oury Bah, ces retraits massifs de permis miniers visent à reorganiser le secteur et lui donner une nouvelle orientation stratégique. « L’assainissement du cadastre minier, ce n’est pas simplement un assainissement en quantité, mais c’est un assainissement permettant de mettre en œuvre une nouvelle stratégie du développement minier pour qu’il y ait une transformation de nos ressources sur place pour une création de valeur ajoutée beaucoup plus importante », a-t-il fait savoir.
A terme, cette politique devrait permettre à la Guinée de capter plus de revenus sur la chaine de valeur des ressources naturelles, notamment en mettant en avant la transformation locale des minérais. « Ce qui permettra de hausser le pays dans une dynamique industrielle et non pas dans une dynamique d’économie de rente uniquement basée sur les ressources minières de base. Cet aspect est de loin très important pour l’avenir de la Guinée », a soutenu Amadou Oury Bah.