Les résultats de l’évaluation des partis politiques ont sonné le glas de 27 partis politiques guinéens, annoncés dissous le 14 mars dernier, par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Ces entités sont donc passées à la trappe du MATD, qui leur reproche le non-respect de la loi régissant la vie des partis politiques en Guinée.
Dans la foulée, 28 partis dont le RPG arc-en-ciel d’Alpha Condé et l’UFR de Sidya Touré, sont suspendus de toute activité pour une durée de trois (3) mois, destinés à leur permettre de promouvoir leurs gestions financière et administrative. Quatre partis politiques sont, quant à eux, placés sous observation, sommés de travailler à la régularisation de leur situation. Un dernier groupe de 28 partis politiques dont l’UFDG, sont placés sous observation. Ainsi, le MATD enjoint le parti de Cellou Dalein Diallo, en proie à un psychodrame, d’organiser son congrès dans un délai de 45 jours, s’il veut éviter le pire.
Alors, cette opération d’évaluation de la conformité des partis politiques exerçant sur le territoire guinéen, risque-t-elle, à terme, de mettre fin à l’existence de certaines formations suspendues ou placées sous observation ? Notamment les trois importants partis que sont : le RPG arc-en-ciel (ex-parti au pouvoir), l’UFDG et l’UFR ? En tout cas, Allureinfo.net pose le débat. Exprimez-vous !