C’est ce qu’a annoncé la cellule de communication de la brigade nationale de lutte contre la criminalité liée à la faune et à la flore. En seulement 9 jours de ratissage dans le parc du Badiar, un constat inquiétant a été fait, révélant l’extrême gravité de l’exploitation et du trafic illégal des ressources naturelles.
Ainsi, le 7 mars, trois suspects ont été appréhendés à Dakafodé en possession d’une moto et d’équipements pour récolter le vin de rônier. Le 8 mars, 24 heures plus tard, cinq autres présumés trafiquants ont été interpellés, avec trois motos et dix bidons de 20 litres de vin de rônier.
Ce n’est pas tout : un transporteur de vin de rônier, en possession de six bidons, une vendeuse détenant une importante quantité de viande de brousse, et un autre individu en possession de viande de brousse ont également été arrêtés les jours suivants.
Au total, 10 suspects ont été appréhendés en flagrant délit d’exploitation de produits forestiers non ligneux d’origine végétale, sans autorisation, sans bordereau de route, de déboisement d’une zone non autorisée, de pratique d’un droit d’usage non autorisé, et de création d’une zone habitée à l’intérieur du parc, précise la cellule de communication de la brigade nationale de lutte contre la criminalité liée à la faune et à la flore.
Amadou Diallo