L’assemblée générale ordinaire de l’UFDG s’est tenue, ce samedi 12 Avril 2025, au siège du parti à la minière. De nombreux militants ont effectué le déplacement pour assister à cette rencontre ordinaire. Bien entendu, le discours le plus attendu était celui de leur champion, Cellou Dalein Diallo.
Le président du parti, par visio-conférence, s’est adressé longuement à ses militants. Les dossiers brûlants du parti, notamment : les ennuis avec le Ministère de la justice, le Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, les départs de certains cadres, la répression et les tentatives de déstabilisation du parti, rien n’a échappé à l’ancien premier ministre.
Cellou Dalein Diallo, plus déterminé que jamais à mener la lutte, a évoqué tous ces dossiers en rassurant ces militants sur ses engagements à défendre les valeurs qui sont si chères à l’UFDG.
« Je suis aussi déterminé aujourd’hui qu’hier et nous allons mener ce combat jusqu’au bout. Nous sommes majoritaires, nous avons une majorité parfois silencieuse, parce que la répression est violente, on tue, on organise des disparitions forcées, on déclare des poursuites judiciaires fantaisistes contre tous ceux qui ont une opinion contraire à la leur, mais leur position, c’est d’instrumentaliser la justice, c’est de piétiner les droits et libertés des citoyens », a-t-il déclaré.
Sur les nombreux départs des cadres de son parti, Cellou Dalein Diallo explique cela par la situation difficile que traverse l’UFDG et les offres alléchantes faites par le pouvoir.
« C’est dur, parce que les gens sont vulnérables, il y a la peur, il y a la corruption, surtout la corruption. Les gens sortent parce qu’ils ont besoin de quoi manger, parfois ils ont faim, parce que la richesse qui existe aujourd’hui en Guinée, c’est la mane minière, et ceux qui restent dans le pays, en dehors du volet transport qui est payé à ceux qui sont dans le secteur du transport, tout ça, les redevances minières, les impôts et taxes prélevés par l’État. Et pour avoir accès à ces ressources, il faut soutenir l’oppression, soutenir la candidature de Mamadi Doumbouya qui a dit et répété à plusieurs reprises qu’il ne serait pas candidat et qu’il n’autoriserait aucun membre du CNRD et du gouvernement à être candidat », s’est défendu le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée.
Mohamed Béné Barry