Dans une série de décrets rendus publics ce lundi 14 avril 2025 à la télévision nationale, le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, a annoncé la création, la gestion et la conservation d’un numéro personnel d’identification (NPI) en République de Guinée.
Selon l’acte présidentiel, ce numéro, composé de 18 caractères alphanumériques, est attribué à tous les Guinéens dès la délivrance de leur acte de naissance, ainsi qu’aux étrangers établis en Guinée dès leur inscription au Registre National des Personnes Physiques (RNPP). Il servira de référence universelle pour identifier toute personne physique.
L’autorité en charge de l’état civil et de l’identification des personnes physiques est désignée comme l’organe responsable de la création, de la gestion et de la conservation du NPI. Ce numéro est attribué de façon permanente, unique et à vie. Il ne peut être ni modifié, ni réattribué à une autre personne, que ce soit de son vivant ou après son décès.
Le décret précise toutefois que le NPI ne constitue pas une preuve de nationalité, bien qu’il figure sur tous les documents d’identité et d’identification officiels.
Comment est structuré le NPI ?
Le Numéro Personnel d’Identification est constitué de 18 caractères alphanumériques, répartis comme suit : 13 chiffres, 3 lettres, et une clé de contrôle de 2 chiffres. Il est généré à partir des 16 premiers caractères, en tenant compte de trois catégories de données, complétées par une clé de vérification.
Ces données sont les suivantes :
Les données biographiques : le sexe (1 pour un homme, 2 pour une femme), l’année de naissance (AA), le mois de naissance (MM).
Les données géographiques : la préfecture de naissance (PPP), la commune (CC), le quartier (QQ), le code région (RRR), ou le code pays (LLL) pour les personnes nées hors de la Guinée.
Les données aléatoires : un numéro aléatoire composé de 4 chiffres (NNNN) pour les personnes nées en Guinée, et de 5 chiffres (NNNNN) pour les Guinéens nés à l’étranger.
Amadou Diallo