La vidéo d’une chute, sur une scène, de l’artiste Ans-T-Crazy fait le tour des réseaux sociaux, depuis ce Samedi. On y voit, le hit-maker chuter de façon spectaculaire sur la scène d’un show de la rue, en soutien au prochain concert « Renaissance » de Djely Kaba Bintou.
En effet, c’est une plaquette de la structure de la scène qui a cédé, entraînant les chutes brutales de Ans-T-Crazy et d’une danseuse.
Connu pour ses rythmes endiablés, ses chorégraphies spectaculaires, et considéré comme un artiste très remuant sur la scène, la structure n’a pas résisté à la fougue et à l’énergie débordante de Ans-T-Crazy.
Raillé par des internautes sur la toile, cet accident a relancé le débat, chez d’autres internautes, sur la responsabilité et la qualification des organisateurs de spectacles en Guinée.
Beaucoup de questions reviennent autour de la qualité et de la certification du matériel utilisé lors des shows, la sécurité du public, des artistes, et surtout sur le professionnalisme des organisateurs, qui est très mis en cause.
Un sujet d’une importance capitale qui devrait être fortement étudié par les décideurs culturels de notre pays. Nombreux ont été les spectacles en Guinée qui n’ont pas répondu aux conditions requises pour l’organisation d’un de qualité et sécurisé.
Entres mauvaises sonorisations, lumières inadaptés, envahissement des scènes par les organisateurs ou le public, sécurité défaillante, débordements, espaces inappropriés…la liste des failles est longue.
L’un des derniers shows à virer au fiasco a été le concert du phénomène ivoirien Himra au stade de Nongo. Le rappeur n’a pas pu aller au bout de son show suite à un débordement du public. Les images de jeunes survoltés, animés par un esprit de casse avaient inondé les réseaux sociaux.
Dans un de nos prochains articles, nous donnerons la parole à des professionnels du spectacle pour situer les responsabilités et envisager les mesures à prendre pour l’organisation de concerts de qualité en Guinée.
Mohamed Béné Barry