Après Boké, c’est désormais la ville de Mamou qui prépare à accueillir la ‘’Marche de la paix’’, prévue par les autorités de la transition les 25 et 26 avril 2025. À quelques jours de cette nouvelle démonstration de soutien au CNRD, la ville carrefour commence à faire sa toilette.
En début de semaine, les travaux de réfection ou de profilage de la route nationale Mamou-Faranah traversant la ville, en très mauvais état, ont été lancés. Du quartier Madina Sèrè jusqu’au commissariat, en passant par Petel, le ballet des engins de chantier bat son plein : Caterpillars en action, ouvriers à l’œuvre, agrégats déversés. Tous s’activent à traiter les points critiques du tronçon concerné et de la voirie urbaine.
Parallèlement, dans la sous-préfecture de Porédaka, située à 50 Km de Mamou ville, la journée de samedi a été marquée par la pose de la première pierre des travaux de réhabilitation de la route reliant le centre à Kolissoko, Kourou et Dondé, sur une distance totale de 25 kilomètres. L’ambiance y était festive, apprend-on. Chants, danses et bénédictions ont accompagné cette cérémonie porteuse d’espoir pour les habitants.
Toujours, à Mamou centre, la Maison des jeunes s’est refait une beauté avec une nouvelle couche de peinture. Un vaste mouvement d’assainissement a également été lancé, mobilisant 300 personnes pour nettoyer la ville avant, pendant et après la marche.
Tandis que les banderoles et affiches à l’effigie du Général Mamadi Doumbouya flottent déjà dans le ciel de Mamou, une décision vient renforcer les préparatifs. Le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Mamou, a ordonné la réquisition de tous les motels de la ville à partir de ce week-end, probablement en vue d’accueillir les nombreuses délégations attendues.
Les premiers impacts de cette ‘’Marche pour la paix’’, ou marche de soutien à la junte sont déjà visibles à travers les chantiers engagés. Mamou se met donc peu à peu aux couleurs de l’événement.
Amadou Diallo