Amnesty international a publié ce mercredi 30 avril son rapport sur les droits humains dans le monde. La Guinée est encore au banc des accusés en matière de violation de ces droits. L’organisation internationale identifie plusieurs situations qui ont contribué à dégrader l’image du pays à travers le monde.
Selon le rapport, « les autorités ont intensifié la répression de l’opposition pacifique. L’interdiction totale des manifestations est restée en vigueur, et les forces de sécurité ont usé d’une force excessive pour disperser des manifestations. L’accès à Internet a été restreint, et plusieurs stations de radio et chaînes de télévision se sont vu retirer leurs autorisations d’émettre. Des militant·e·s ont été placés en détention arbitraire ou soumis à une disparition forcée ».
Le rapport n’a pas omis les sanctions infligées à plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, accusés de pas être en règle avec la législation.
Outres les enlèvements, détentions arbitraires ou disparitions forcées, Amnesty s’intéresse aussi à la situation des femmes et filles. « Selon un rapport de l’UNICEF paru en 2024, en Guinée, 95 % des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans avaient subi des mutilations génitales féminines. Il restait difficile pour les victimes de violences sexuelles d9accéder à des soins médicaux et psychologiques appropriés », peut-on lire dans le rapport.
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