Le Comité International Olympique (CIO) est en conflit avec la République de Guinée, en raison d’une dette contractée lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette dette, s’élevant à 90 850 euros, concerne les frais d’hébergement et de restauration de la délégation guinéenne, le Syli National.
Le Comité d’organisation des JO de Paris a adressé un rappel d’urgence au Comité National Olympique Guinéen, soulignant le non-paiement des factures liées au séjour de la délégation dans des hôtels situés à Nice et à Saint-Étienne. À ce montant s’ajoute une pénalité pour retard de paiement.
Face à cette situation, le CIO a décidé de suspendre la subvention de fonctionnement destinée au Comité National Olympique et Sportif Guinéen. Plus préoccupant encore, la participation de la Guinée aux Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 pourrait être compromise, si cette dette n’est pas régularisée.
Pour appuyer le Comité d’organisation des JO Paris 2024, le CIO envisage d’étendre ses sanctions. Parmi celles-ci figurent la suspension des bourses olympiques accordées aux athlètes guinéens et le refus d’accréditation pour les officiels guinéens lors des Jeux de Los Angeles 2028.
À noter que les primes des joueurs du Syli National avaient été réglées sur place, en France. Pourtant, neuf mois après la fin des Jeux, le règlement des frais d’hébergement et de restauration reste en suspens, suscitant des interrogations au sein de l’opinion publique.
Cette situation ternit l’image du sport guinéen. Il est crucial que l’État agisse rapidement pour éviter de nouvelles sanctions et préserver la réputation du pays sur la scène sportive internationale.
Mohamed Béné Barry