Après plusieurs mois d’absence du territoire national, l’ancien Premier Ministre guinéen et président du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN), Lansana Kouyaté, est effectivement rentré à Conakry ce jeudi, 15 mai 2025 aux environs de 17 heures. Il a été accueilli à l’aéroport par ses proches et certains militants.
À sa descente d’avion, Lansana Kouyaté a exprimé sa joie de retrouver la Guinée : « Je suis heureux d’être ici. Je vous le dis, à chaque fois que j’ai voyagé, lorsque je suis de retour, je vous dis que c’est un plaisir immense de revenir chez soi, là où on a ses frères, ses sœurs, ses parents, ses amis et aussi ses militants. »

Et d’ajouter : « Alors, je suis heureux d’être ici et ça me fait chaud au cœur, après quand même un certain temps, mais que je n’ai pas passé inutilement passé le temps à l’extérieur. »
Évoquant la situation de son parti durant son absence, le président du PEDN s’est montré rassurant : « Je suis heureux que le PEDN ne soit pas aussi secoué à ce point, mais je crois que la raison se trouve toujours dans la sérénité, la tranquillité. Les partis ne sont pas indemnes d’erreurs. Les partis ne sont pas exempts de tensions internes. C’est un regroupement. Partout où vous regroupez les hommes, il faut de la sérénité. »
Il a tout de même reconnu les défis liés à la gestion d’un parti politique : « Être dirigeant d’un parti, ce n’est pas facile. COmme vous le savez, parce que c’est plusieurs personnes que vous mettez ensemble et vous avez un idéal, vous avez une idéologie. Dieu merci, le PEDN a réussi à fédérer des gens autour d’un idéal. Et cet idéal est bien connu. »

Lansana Kouyaté a également annoncé une rencontre ce week-end avec les structures de son parti : « C’est la primeur de ce que je vais dire à la prochaine assemblée, parce que ça fait quand même un certain temps que je n’ai pas vu mes militantes et mes militants, et surtout les organes du parti, que sont le bureau politique et le bureau exécutif national, ainsi que nos fédérations. »
Interrogé sur de possibles raisons d’exil, Lansana Kouyaté a balayé cette hypothèse : « Vous êtes là, donc vous avez la réponse, vous avez posé la question en sachant la réponse. Je suis là. Partir en exil, c’est ça, vous pensez ? Ceux qui partent en exil ne pensent pas retourner. Quelles en sont leurs raisons ? Ils ont leurs raisons peut-être. Mais moi, je n’ai pas cette raison. Je vais quand je veux, je reviens quand je veux. C’est une terre de liberté. »
Amadou Diallo