Le jeune Kaba Konaté, né en 1987 à Siguiri, est jugé pour vol aggravé et complicité au tribunal de Dixinn délocalisé à la mairie de Ratoma. Ce portefaix est accusé d’avoir soustrait un téléphone et d’autres objets appartenant à une dame dans un véhicule clando (taxi clandestin), au niveau du carrefour canadien, sur la Transversale Lambanyi-Enco 5. A l’audience du lundi, 10 février 2025, il a nié les faits mis à sa charge, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Dans ce dossier, il s’agit d’une affaire de vol de téléphone et d’argent par une bande organisée. Les faits ont eu lieu entre ENCO 5 et le carrefour canadien, dans la commune de Lambanyi.
Appelé à la barre pour donner sa version, Kaba Konaté a nié les faits mis à sa charge. Les larmes aux yeux, la voix tremblante, le prévenu a expliqué ce qui s’est passé. « Je ne reconnais pas les faits. C’était un vendredi, les agents sont partis démolir les marchés de Lambanyi et de Foulamadina. Moi, j’habite au marché de Lambanyi. Donc, je cherchais à rassembler mes objets. J’avais mon matelas et d’autres objets que je cherchais à évacuer. C’est dans ce mouvement qu’Alpha m’a vu. Il était dans une voiture clando et a décidé de m’aider. Après m’avoir déposé à la cité ENCO 5 pour une première fois, nous avons décidé de reprendre la route pour chercher mes autres bagages. En cours de route, nous avons vu deux femmes qui cherchaient une voiture pour Lambanyi carrefour. Au niveau des rails, le chauffeur a dit qu’il ne va pas arriver au carrefour de Lambanyi. Quand on est arrivé au carrefour canadien, madame Mara est descendue et a voulu payer son transport. C’est à ce moment qu’elle s’est rendue compte que son téléphone et son argent avaient disparu. Des cris ont éclaté entre elle et nous, et l’une des dames, accusée avec moi. Elle lui a dit, madame, vous avez oublié votre seau de bananes. Le chauffeur lui a dit que son téléphone était tombé dans la voiture. Cependant, madame Mara a dit, laissez-moi, vous êtes tous des voleurs et elle a crié au point d’alerter la foule. Les gens sont venus d’un peu partout, d’autres avec de l’essence. Heureusement qu’un pick-up de la police était de passage », a expliqué le prévenu.
A l’absence de la plaignante, le tribunal a renvoyé l’affaire pour sa comparution.