L’union des forces républicaines dirigée par l’ancien premier ministre Sydia Toure, exprime sa désapprobation et sa colère, suite à la décision du président de la transition qui a mis en place ce samedi 14 juin, une Direction Générale des élections, ayant pour mission l’organisation des scrutins et du référendum. Interrogé ce Dimanche par notre reporter, le secrétaire national de la jeunesse de l’union des forces républicaines dénonce ce qu’il qualifie de mesure arbitraire du président de la transition.
«C’est une décision inilatérale de la part du président de la junte, parce qu’il faut se dire la vérité, la transition va avec les politiques. Dans une transition, si les politiciens ne sont pas associés, ce n’est pas une transition. Dans les conditions normales, l’organe pour les élections doit être un organe indépendant comme ça a été toujours le cas. Mais nous voyons déjà cette intention du président de la transition.
Vous avez vu aujourd’hui plus de 10 mille équipes de mouvements de soutien au président et l’administration, elle est politisée à tous les niveaux, chacun œuvre pour que le président de la transition reste au pouvoir. Donc, cette mise en place de la DGE est inilatérale et tous les grands partis politiques, personne n’a été associée. Je crois que les hommes de la société civile non plus. C’est la loi du plus fort qui veut régner dans notre pays » a vigoureusement dénoncé Mouctar Kalissa.
Le secrétaire national de la jeunesse de l’UFR dénonce des manœuvres du régime militaire qui selon lui tente de tripatouiller les élections à travers la mise en place de cette Direction Générale des élections (GDE). Mouctar Kalissa prévient que son parti n’est pas prêt à abdiquer pour laisser faire le CNRD.
« Quand un homme qui a une pensée unique, lui seul décide de mettre quelque chose en place, cette chose-là ne sera que sa marionnette. Donc, la commission ne sera qu’une marionnette du président de la transition. Nous disons que ça ne se passe pas comme ça, il doit consulter les partis partis politiques. Et le plus important aujourd’hui c’est le dialogue inter guinéen pour que les grands leaders politiques puissent rentrer dans le pays, parce qu’il y en a qui sont en exil, il y en a qui sont en prison, vraiment attendons de voir la suite, mais l’UFR ne va pas abandonner ce combat », prévient ce responsable du parti dirigé par l’ancien premier ministre Sidya Touré.
Le secrétaire national de la jeunesse de l’UFR informe aussi que les principaux leaders politiques comptent se retrouver très prochainement pour définir la démarche à suivre afin d’empêcher dit-il , le pouvoir de dérouler son calendrier
Amadou Oury Barry