L’intersyndicale l’éducation est en passe d’exiger du gouvernement la révision du statut particulier de l’enseignant, point nodal de sa plateforme revendicative.
Selon la secrétaire générale du SLECG, l’actuel statut ne répond plus aux besoins, d’où la nécessité de le réviser dans l’intérêt exclusif du personnel enseignant de Guinée.
Dans un entretien qu’elle a accordé à notre rédaction au lendemain de son maintien dans ses fonctions, Dame Kadiatou Bah a tenu à rappeler certaines démarches entamées par l’intersyndicale de l’éducation, dans ce sens.
« Nous avions en intersyndical de l’éducation FSPE-SLECG-SNE déposé un mémorandum qui a fini par être une plateforme revendicative. On a déposé cette plateforme, dans laquelle, nous nous focalisons à 80% sur la révision du statut particulier de l’enseignant. Cette révision est primordiale parce que le statut qui est là aujourd’hui est déjà caduque. Il est là depuis 1986. Alors, nous aurions souhaité qu’à l’image de l’enseignement supérieur à travers la lutte syndicale du SNAESURS que la FSPE-SLECG-SNE en tant qu’intersyndicale de l’éducation, que nos préoccupations soient prises en compte et soient respectées par le gouvernement », a-t-elle sollicité.
Dame Kadiatou Bah n’exclut pas de prendre à bras-le-corps cette revendication, dès après la réhabilitation du siège, à l’image des pères fondateurs du SLECG, grâce à qui les enseignants de Guinée avaient obtenu une augmentation salariale de 100%, en 1991.
Le combat du SLECG va au-delà de l’augmentation salariale. À en en croire la syndicaliste, il y a des rubriques dans le statut particulier, une fois révisé, qui vont considérablement améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants.
« Il y a beaucoup de rubriques qui n’intéressent pas seulement la question salariale. Il faudrait que cela soit clair. Donc notre préoccupation aujourd’hui, c’est comment améliorer les conditions de vie et de travail de nos enseignants. Donc, nous demandons humblement à ce que tout le monde soit dans le même panier pour que nous parlions le même langage, pour que ce statut particulier de l’éducation, c’est-à-dire de l’enseignant pré-universitaire et l’enseignement technique soient une réalité », a-t-elle déclaré.