Le leader politique, Aliou Bah, du MoDel, vient d’arriver à la Cour d’appel de Conakry, où il espère voir sa condamnation en première instance annulée.
Incarcéré depuis plusieurs mois, il avait été reconnu coupable de « diffamation » et « offense au Chef de l’État », écopant par voie de conséquence d’une peine de deux ans de prison ferme.
Ce procès en appel, très attendu par ses soutiens et par les observateurs de la scène politique guinéenne, marque une étape décisive dans cette affaire plolitico judiciaire.
Le 23 avril dernier, après les réquisitions du parquet et les plaidoiries de la défense, l’affaire avait été mise en délibéré. La décision de la Cour d’appel est désormais imminente.
Les avocats d’Aliou Bah plaident pour une relaxe pure et simple, estimant que les propos incriminés relèvent de l’expression d’opinions politiques dans un cadre démocratique, et non d’une infraction pénale.
De leur côté, les soutiens du prévenu, arrivés très nombreux ce matin à la cour d’appel de Conakry, dénoncent une instrumentalisation de la justice visant à museler les voix dissonantes.
Mohamed Béné Barry