À la veille des épreuves des examens de sortie, session 2025, la tension monte d’un cran en Guinée. Après les manifestations survenues lundi à Nzérékoré, Faranah et Kindia, c’est désormais à Conakry, plus précisément à Lambanyi, que des candidats en colère sont descendus dans la rue ce mardi.
Ces étudiants dénoncent l’absence de leur procès-verbal (PV), document indispensable pour prendre part aux examens. « Nous voulons nos PV», , scandaient-ils, brandissant des pancartes sous un soleil de plomb.
« Trois ans dans l’eau pour rien », s’indignaient certains, exprimant leur frustration après avoir accompli l’intégralité de leur cursus, avec le risque de ne pas pouvoir accéder aux examens finaux.
Leur objectif, interpeller le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, mais aussi le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya. Les manifestants annoncent déjà qu’ils se rendront au ministère pour faire entendre leur voix.
Cette crise soulève des questions sur la gestion administrative de l’enseignement technique en Guinée, alors que des milliers de jeunes se retrouvent suspendus dans l’incertitude.
Affaire à suivre
Amadou Diallo